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Portraits d'adhérents

Baptiste Gutierrez (27 ans), viticulteur et producteur de figues sur la commune de la Crau

(Interview : mai 2020)

 

Pourquoi avoir choisi d’être paysan ?

Je ne me suis jamais vraiment posé la question. C’était une évidence. J’ai toujours voulu faire ça.

 

Tes débuts en tant qu’agriculteur ?

J’ai fait mes études au lycée viticole d’Orange (BEP, Bac Pro et BTS agricole) où j’ai pu découvrir plusieurs approches du métier d’agriculteur via des stages et un apprentissage (Bep stage au domaine la Navarre la Crau, Bac pro stage au domaine Peirecèdes à Cuers et BTS apprentissage à La Bastide Saint-Dominique à Courthézon). Pour le même métier (vigneron), j’ai vu 3 façons de fonctionner et ça m’a ouvert l’esprit. Avoir une expérience professionnelle dans des domaines avant de m’installer m’a apporté de la rigueur.

Ensuite, j’ai fait une année d’aide familiale sur l’exploitation de ma mère. Je me suis installé en 2015 sur l’exploitation en commençant avec 9 Ha de vignes (dont 3 Ha en Appellation d’Origine Protégée- AOP) dans le cadre de la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA).

Je travaillais également à l’époque un demi-hectare de figuiers en appellation « Figues de Solliès », la seule AOP en production de figues ». 

Les points forts/faibles pour faire ce métier :

Les points forts : C’est un métier de passion. Il y a plusieurs branches dans l’agriculture qui répondent aux besoins primaires de l’Homme, notamment de se nourrir. On ne fait pas tout ça pour rien.

Le cadre de travail aussi est intéressant. La multitude de façon de travailler aussi. La diversité des tâches à réaliser au fil des saisons. On est agronome, mécanicien, comptable etc. Même si on a des professionnels qui nous accompagnent, on fait un peu tout ça à la fois.

Les points faibles : Même si j’essaye de voir que le positif. C’est vrai qu’on est à la merci des caprices de la nature (incidents climatiques, nouveaux ravageurs. Et on est très petit face à Elle.

Il y aussi peut être l’incompréhension vis-a-vis du milieu urbain parfois par endroits. (L’agribashing).

Et des difficultés par rapport au foncier.

 

Et aujourd’hui ?

« Actuellement je conduis environ 16Ha de vignes en IGP et AOP et 2,5 Ha de figuiers. Je travaille avec la Coopérative « Copsolfruit » de Solliès pour la commercialisation de mes figues ».

Quelles plus-values vous apporte le syndicat des JA ?

Le syndicat des JA m’apporte :
– un réseau ;
– une meilleure connaissance du monde agricole ;
– pouvoir échanger avec des organisation professionnelle agricole (OPA) et savoir comment elles fonctionnent ;
– être plus impliquer dans l’agriculture varoise.

 
Un conseil pour un jeune qui s’installe ?

Fonce et adhère aux JA !