Attention ! Lors des épisodes de gel tardif
Deux types de gel existent :
Recommandations de préparation en prévision de gelées :
Sécurité
Nous vous demandons la plus grande prudence et vigilance sur vos pratiques :
Si possible avertir la police municipale ou le garde-champêtre de votre village
La cellule DEMETER de la gendarmerie avec laquelle nous avons travaillé sur ce dossier a averti les brigades de gendarmerie du département
EN CAS DE GEL :
RESSOURCES EN LIGNE
L’Estimation les dégâts
Estimer des dégâts après un gel de printemps est nécessaire pour optimiser les travaux à mettre en œuvre. Les dégâts ne peuvent être évalués précisément qu’à partir de la reprise de croissance de la vigne (soit environ 3 semaines après l’épisode gélif).
Attention
Aucune intervention ne doit être entreprise sur les vignes avant le redémarrage de la végétation. Il est inutile d’enlever les rameaux gelés qui se dessècheront naturellement tout seul. L’apport de fertilisant ou de biostimulant pour favoriser la reprise de la pousse est inutile après un épisode gélif, la vigne n’absorbant l’azote qu’à partir du stade 5-6 feuilles. La vigne va enclencher seule des processus de cicatrisation et la reprise de végétation.
Seuil de sensibilité de la vigne au gel en fonction des stades phénologiques :
Il est difficile d’estimer les pertes de récolte dans l’immédiat. Les impacts sur les vignes aux stades B et C, ainsi que la reprise des bourgeons secondaires, ne seront observables que dans quelques jours, voire quelques semaines.
En cas de gel constaté sur la parcelle : mieux vaut ne pas intervenir tout de suite après le gel.
Un bilan quelques jours après l’épisode de gel permettra d’évaluer le niveau des dégâts et d’intervenir s’il y a lieu. Malheureusement dans la majorité des cas il n’y a rien à faire. Un ébourgeonnage peut être bénéfique si la végétation qui repousse est très buissonnante. Un apport d’azote ne s’avère pas utile.
Après estimation des dégâts (à prévoir quelques jours après le gel seulement) :
Consulter le site de l’IFV sur le gel :
L’ébourgeonnage
Lorsque les dégâts ne dépassent pas les 40 %, l’ébourgeonnage doit donc être réfléchi de manière habituelle. En revanche, au-dessus de 40 % de perte, l’ébourgeonnage doit en priorité permettre d’assurer du bois de taille pour l’hiver. Soigner l’ébourgeonnage après un épisode de gel pour éviter un développement trop important de rameaux et maintenir une vigueur suivante
L’ébourgeonnage après un gel est très utile car il permet un gain économique en étant plus rapide que la taille. En effet, la réalisation d’un ébourgeonnage est essentielle après des dégâts de gel importants pour éviter des chantiers de taille longs et fastidieux l’hiver suivant (la taille de vignes gelées et non ébourgeonnées nécessite 30 à 40 % de temps supplémentaire). L’ébourgeonnage favorise également l’aération du feuillage améliorant ainsi l’induction florale pour l’année suivante. Enfin il permet de choisir les bois pour reconstruire le cep et ainsi préserver son architecture.
L’ébourgeonnage des vignes gelées doit être raisonné selon trois critères :
La protection phytosanitaire
Pour les parcelles gelées jusqu’à 60 %, la protection phytosanitaire doit s’envisager normalement en fonction des stades phénologiques du feuillage restant. Il est nécessaire d’attendre que la végétation redémarre sur les parcelles plus touchées et attendre le stade 7-8 feuilles étalées, pour débuter la protection de la vigne et ainsi préserver les bois.
Trois cas de figure différents peuvent être rencontrés :
Dans tous les cas, un ébourgeonnage peut être bénéfique si la végétation qui repousse est très buissonnante.
Lors de la taille des vignes grêlées, qui doit être réalisée le plus tardivement possible, plusieurs précautions doivent être prises :
Marine BALUE (Gel) 04 94 99 74 04 marine.balue@var.chambagri.fr Elisabeth CARDONA (Technique) 04 94 99 74 13 - elisabeth.cardona@var.chambagri.fr
Sur fleurs coupées, la principale culture qui peut être impactée est la pivoine. L’impact dépend des variétés et des situations, les plus à risque étant les précoces sur parcelles situées dans les plaines intérieures et en particulier dans le moyen et haut Var.
A ce stade d’observation aucune préconisation phytosanitaire n’est faite.
Michel MALLAIT : 06 14 52 08 84 - michel.mallait@var.chambagri.fr Marc HOFMANN : 04 94 12 32 87 - marc.hofmann@var.chambagri.fr
Principe général : relancer la croissance de la plante et notamment la vigueur racinaire c’est-à-dire intervenir sur les parties dans le sol.
Observer au niveau du sol : si les températures sont descendues bas et qu’il y a eu pertes racinaires, on peut essayer de relancer l’enracinement avec par exemple sur melon :
Soin par les plantes (pour tout légume)
Julie HARS : 06 65 04 39 63 julie.hars@var.chambagri.fr - Roxane DELCONTE : 06 14 52 09 17 - roxane.delconte@var. chambagri.fr
Si le gel est intervenu sur petits fruits ou fleurs : rien à faire pour la récolte de l’année.
En revanche, pour les arbres et pour préserver la récolte de l’année prochaine :
Recette de la décoction de prêle
Utiliser de préférence la Prêle des champs (Equisetum arvense) dont les cristaux de silice sont les plus réguliers. Cependant, si elle nous fait défaut, on peut compléter avec de la prêle des marais sans dépasser une proportion de 50%.
Julie HARS : 06 65 04 39 63 julie.hars@var.chambagri.fr - Fanny VERNIER (oliviers, figuiers) : 06 22 16 22 49 fanny.vernier@var.chambagri.fr
Où acheter de la décoction de Prêle ou des extraits fermentés ?
Sources :